Le clavier
S'il est possible de connecter électroniquement des bits de mémoire à des éléments externes pour les contrôler (comme les pixels de l'écran), il est aussi possible à un dispositif externe de modifier des bits de mémoire pour communiquer des informations au système. C'est ce que font les périphériques d'entrée comme le clavier et la souris.
En effet, à chaque touche du clavier correspond une combinaison de bits donnée. Lorsqu'une touche est pressée, le circuit du clavier envoie la combinaison de bits correspondante dans un endroit précis de la mémoire de l'ordinateur. Ensuite, en utilisant un autre chemin électronique, il avertit le système qu'une touche vient d'être pressée. Ce dernier n'a alors qu'à regarder à l'endroit convenu de la mémoire pour récupérer la combinaison de bits correspondant à la touche.
Il faut remarquer que cette combinaison ne correspond pas à celle qui identifie le caractère dessiné sur la touche enfoncée. En effet, selon les pays, la disposition des caractères ne sera pas la même sur tous les claviers. Par exemple, en France on retrouve un A à l'endroit où habituellement se trouve la lettre Q sur un clavier canadien.
Cependant, cette même touche fournira la même combinaison de bits au système. Le système utilisera une table de correspondance entre la donnée reçue du clavier et la valeur binaire de la lettre qui sera utilisée par le système. C'est ce qui nous permet de choisir une configuration de clavier différente sans devoir changer le clavier lui-même. Lorsque nous le faisons, nous changeons alors la table de correspondance entre les touches physiques du clavier et les caractères et symboles qui seront traités par le programme. La figure suivante résume l'effet de l'appui d'une touche au clavier.